À la demande du Groupe des 10, le Secrétariat du Conseil central de l’économie (CCE) a procédé à une nouvelle évaluation de la marge maximale disponible pour l’évolution des coûts salariaux. Cette nouvelle évaluation prend en compte les dernières prévisions macro-économiques du Bureau fédéral du plan (BFP), de la Banque nationale de Belgique (NBB) et de la Commission Européenne (EC).
De 0,8% dans le rapport initial, la marge est adaptée à 1,1%. L’augmentation moins rapide que prévue de l’inflation et du coût salarial horaire dans les pays de référence (Allemagne, Pays-Bas et France) explique cette différence.
Les nouvelles perspectives économiques du BFP publiées le 14 février et les prévisions d'inflation de la Banque nationale montrent que l'inflation prévue pour 2019-2020 est plus faible qu’attendue. En conséquence, l'indexation des salaires serait également plus faible.
Cet effet est tempéré par les attentes de croissance économique de la Commission européenne. La Commission prévoit un léger ralentissement de la croissance dans les pays de référence. Le secrétariat du CCE a calculé que cela augmenterait plus lentement les coûts horaires de main-d'œuvre dans les pays de référence. Ce calcul a été effectué sur la base d'une méthodologie que le secrétariat du CCE avait mise au point par le passé avec le BFP et qui avait déjà été appliquée en 2012.
Le secrétariat du CCE a utilisé la même méthode pour calculer la marge maximale disponible que dans le rapport technique publié en janvier.