Selon la Commission consultative spéciale (CCS) « Alimentation », il est essentiel de consacrer une étude approfondie à l'impact du niveau supérieur des taxes indirectes sur les achats transfrontaliers de boissons par les Belges ces dernières années, ainsi qu'à leurs conséquences économiques, afin d’élaborer correctement la politique en matière de taxes indirectes. Cette étude minutieuse et globale devrait analyser, outre l’impact économique direct de ces prélèvements sur les achats transfrontaliers, les effets en termes d’emploi, de recettes publiques, de santé publique et d’environnement. Les partenaires sociaux demandent au gouvernement de confier l’étude de cette problématique à nos institutions (BFP, BNB, SPF Finances, SPF Économie, SPF Santé publique...) afin que les décideurs politiques puissent prendre des décisions concernant les taxes indirectes en connaissance de cause.
Dans l’attente de cette étude, la CCS Alimentation demande au minimum un gel des taxes indirectes sur les produits alimentaires et les boissons afin d'éviter des dommages économiques irréparables au secteur alimentaire et aux secteurs connexes (horeca, événementiel, distribution...). En effet, il est important que le gouvernement veille à ce que la politique belge en matière de prélèvements soit aussi proche que possible de celle des pays voisins afin d'éviter un déplacement de la consommation vers l'étranger et de garantir des conditions de concurrence équitables pour les entreprises alimentaires belges.