Depuis plus d’un an déjà, la pandémie de coronavirus tient notre société et notre économie en étau. Pour la fin 2021, les entreprises belges s'attendent à ce que leur chiffre d'affaires soit encore inférieur de 8% à la normale en raison de l'insuffisance de la demande.
La faiblesse de la demande est également la principale raison de la baisse du chiffre d'affaires dans les secteurs bois, papetier et graphique ainsi que dans le secteur de l'information et de la communication, dont fait partie l'édition. La pandémie de coronavirus se fait fortement sentir sur le marché de la publicité, et en particulier celui des imprimés publicitaires. L'intérêt des consommateurs pour les canaux de vente numériques a augmenté, ce qui rend la publicité en ligne nettement plus attrayante. Les éditeurs de journaux et de périodiques peuvent toutefois bénéficier d'une croissance considérable du nombre d'abonnements (numériques), ce qui peut compenser quelque peu la perte de revenus publicitaires. La presse régionale gratuite, quant à elle, souffre beaucoup de la baisse des revenus publicitaires. En raison de l'arrêt des activités sportives, culturelles et associatives et de la fermeture répétée des commerces locaux, ses recettes publicitaires ont été réduites à peau de chagrin, rendant sa survie extrêmement incertaine. Cela exerce aussi inévitablement un impact sur les imprimeries qui tirent une grande partie de leurs revenus de l'impression de ce support. Le secteur du livre résiste relativement bien grâce à l’augmentation substantielle du chiffre d'affaires des ventes en ligne mais souffre d’une position inégale vis-à-vis de l’e-commerce étranger.