Le chiffre d’affaires de l’industrie alimentaire est sous pression. Selon les partenaires sociaux du secteur de l'alimentation, il existe un lien direct entre la diminution du chiffre d’affaires et l’augmentation des achats transfrontaliers. Cette augmentation a fortement intensifié la concurrence tant dans le secteur de la distribution que dans le secteur alimentaire.
Chaque taxe à la consommation, aussi minime soit-elle, peut avoir une forte influence sur le comportement des consommateurs ; elle peut en effet les inciter à faire des achats transfrontaliers. Malheureusement, ce comportement de consommation peut alors devenir permanent, surtout s'il est soutenu par des taxes à la consommation (TVA, droits d'accises, etc.) nettement moins élevées dans les pays voisins. Pensons par exemple à la taxe sur les produits alimentaires de 3% au Luxembourg et de 5,5% en France.
Dans ce contexte, c’est un secret public que le gouvernement précédent a accru l'attrait de la distribution étrangère en introduisant une taxe sur le sucre et des droits d'accises plus élevés sur les boissons alcoolisées.
Il faut éviter à tout prix de nouvelles augmentations des taxes à la consommation. Le secteur le préconise non seulement dans son propre intérêt, mais aussi dans l'intérêt général des travailleurs, des consommateurs et des finances publiques. Vous trouverez plus d’infos à ce sujet dans le texte complet du mémorandum.