Lors du conclave budgétaire de 2021, le gouvernement a décidé, à l’initiative du Premier ministre, de lancer une stratégie en matière d’e-commerce. Pour développer cette stratégie, le gouvernement a souhaité faire appel au Conseil central de l’économie. Ce deuxième rapport intermédiaire s'appuie sur le premier rapport intermédiaire qui présentait les « Facts and figures » relatifs au commerce électronique et donne un état des lieux des travaux terminés et en cours que le Premier ministre a demandés au CCE dans le cadre de la « E-commerce Strategy 4 Belgium » fin 2021.
Sur la base du premier rapport « Enjeux du commerce électronique pour le secteur de la distribution en Belgique » (CCE 2022-1670), les membres ont demandé au secrétariat de produire un rapport sur l’emploi dans le secteur du commerce électronique (E-commerce : Facts & Figures sur l’Emploi), ainsi qu’un troisième rapport. Celui-ci aura pour objectif d’analyser sur le plan de la fiscalité, de la TVA, de la protection des consommateurs, des obligations environnementales (comme Recupel), des normes de production, des retours gratuits, etc. la problématique des conditions équitables de concurrence (« level playing field ») entre les acteurs de l’e-commerce belges et étrangers, ainsi qu’entre les magasins physiques, les « acteurs mixtes » et les « pure players » qui sont actifs en Belgique.
Ce rapport permettra aux membres de formuler des recommandations spécifiques. Une fois que les membres se seront approprié ces rapports, ceux-ci seront utilisés pour la réalisation d’une analyse en « Diamant de Porter ». Dans cette analyse, les conclusions de ces rapports seront compilées avec d’autres informations pertinentes pour parvenir à un diagnostic de l’écosystème belge de l’e-commerce. Ce diagnostic indiquera quels sont les facteurs qui déterminent les forces et les faiblesses de la chaîne de valeur de l’e-commerce en Belgique. Cette analyse en « Diamant de Porter » (ou ce diagnostic), qui formera la pièce maîtresse des rapports produits, servira de base pour formuler une première série de recommandations sur le développement d’un modèle de revenus de l’e-commerce durable, social et écologique.